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La Huppe fasciée

Le vol papillonnant d’un oiseau bigarré,
Déconcerte les regards qui ne savent pas extraire
La beauté engendrée par les natures précaires.
Or des vues sympathiques enrichissent les vergers.

Ces migrateurs arrivent quand le printemps s’éveille,
Ils recherchent des endroits accueillants pour s’ébattre.
Se méfiant des dangers rôdeurs comme fouines et martres,
Un bec sous les écorces cherche sa vie au Soleil.

Les cavités offertes par les arbres favorables,
Ou les nichoirs construits des bons cœurs agréables
Rapportent la joie huppée d’une compagnie fidèle.
On revient si les logeurs ne sont pas cruels.

Les épandages nocifs en tant qu’insecticides
Découragent les souhaits de retrouver un gîte.
Abattre un vieux support détruit tout le mérite
Des fumistes qui prétendent protéger les lucides. 

Une espèce remarquable et souvent méconnue. Grand migrateur subsaharien, l’oiseau de la taille d’une tourterelle peut s’observer en Lorraine entre les mois de mars et septembre (octobre pour quelques individus moins pressés de repartir vers l’Afrique, con-tenant toujours dans l’attente d’un lutte passive). Son vol papillonnant et un chant sonore caractéristique enrichissent les vieux vergers et les grands jardins dénués de pesticides. La Huppe se nourrit de gros insectes et de larves découverts au sol et sous les écorces de troncs d’arbres. Une cavité adéquate à l’intérieur d’un vieil arbre creux, d’un recoin de mur, pourra accueillir favorablement un couple désireux de se reproduire. On peut favoriser sa venue en installant un nichoir adapté, en évitant l’occupation d’étourneaux opportuniste : pensez à obstruer l’ouverture, puis à rouvrir le gîte au moment du retour des noceurs plus rares et magnifiques. 

Olivier-Pierre
Petit reporter

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