Technique de culture

Grimpereau des jardins et Grimpereau des bois

Les boisements de Lorraine accueillent ces deux espèces plutôt discrètes que sont les grimpereaux. Se tenant souvent sur les troncs d’arbres à la recherche d’insectes et de larves entre les replis de l’écorce, leur dos marbré homochrome les camoufle à la plupart des regards. Ces oiseaux très agiles escaladent rapidement les arbres. De caractère farouche ils se dérobent à l’observateur en passant de l’autre côté de l’échelle.

On les découvre à travers les forêts, vieux vergers, parcs et grands jardins. Le Grimpereau des jardins est mieux représenté et préfère les forêts de feuillus à plus basse altitude, jusqu’à la limite des conifères, mais il  n’est pas impossible de rencontrer l’une ou l’autre des deux espèces en-dehors de leur milieu typique.

Ces oiseaux sont sédentaires (comme la carie), ils demeurent toute l’année dans la région, hormis la dispersion des jeunes partant à la recherche de nouveaux territoires. L’hiver se trouve donc propice à leur observation, lorsque la plupart des arbres ont perdu le feuillage occultant les oiseaux.

L’identification est délicate, en-dehors du chant printanier, différent pour les deux espèces. Principaux critères de reconnaissance : le Grimpereau des jardins porte un bec un peu plus long, et les plumes de l’arrière-train sont de couleur brunâtre, tandis que le Grimpereau des bois montre ces parties plus blanches.

 

Texte et dessins : Pierre Crouzier

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