Le pic épeiche
Septembre, c’est la fin de l’été, l’arrivée de l’automne synonyme de la chute des feuilles. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, pourtant les branches dégagées des arbres feuillus apportent une meilleure opportunité pour l’observation des oiseaux.
Six espèces de pics (plus le Torcol fourmilier) nichent en Lorraine. Le Pic épeiche est l’espèce la plus courante. On le trouve partout à l’intérieur des milieux boisés avec de grands arbres : parcs, jardins, forêts.
Il fait partie des pics à plumage bigarré, où domine un mélange de blanc et de noir, assorti de colorations de couleurs vives au niveau de la tête et des sous-caudales. Le Pic épeiche porte des plumes rouges vives à l’arrière. Le mâle arbore un carré rouge du côté de la nuque.
Guère doué pour le chant, au printemps le mâle exprime son désir de séduction en tambourinant les branches mortes, un martèlement rapide et sonore ayant vocation de rencontrer l’âme sœur d’une oiselle.
Le nid s’appelle une loge, cavité forée à l’intérieur d’un tronc d’arbre. Les braillements des jeunes attendant un nourrissage permettent de localiser les lieux de nidifications, vers les mois d’avril et mai.
Le pic épeiche est un visiteur hivernal des mangeoires, la meilleure façon de l’attirer, c’est d’appliquer sur un tronc d’arbre de votre jardin une boule de graisse contenant des éclats de noix, de noisettes ou de cacahuètes. Inutile de préciser qu’il convient de privilégier les ingrédients bio, afin de rendre un meilleur service à nos amis les oiseaux.
Texte et dessin: Olivier Crouzier